http://www.amiens-arts.fr/game
Art et Jeu vidéo
Imaginer, inventer, rêver, appréhender un projet artistique, une
volonté forte. Mais également écrire un projet, apprendre à le
transmettre, à en parler, et le laisser prendre sa propre forme.
Envisager une réalité, une production et les effets de perception d’un
projet. Se mettre à distance et écouter avec attention les projets des
autres. Nous questionnerons le jeu vidéo comme matériau sensible et
possible — les sonorités, les niveaux, les persos et paysages, les
missions et champignons, sans oublier les codes de triche. Et pour ceci,
nous inventerons des projets fictifs qui se dérouleraient au sein d’un
festival des Hortillonnages d’Amiens à venir. Le pré-requis est pour les
étudiantes et étudiants de visiter les 2 sites du festival. Le site du Festival Arts et Jardins :https://www.artetjardins-hdf.com/directory-project/festival-international-jardins-hortillonnages-amiens
Téléchargement dossier de presse du Festival Art et Jardins : https://www.artetjardins-hdf.com/wp-content/uploads/2020/08/aj-DP-FIJ-2020-WEB.pdf
- Teacher: De Cayeux Agnes
UE transverse Ressources numériques et documentaires :
- Teacher: Coindet Sylvain
- Teacher: Detroussel Amelie
- Teacher: Drouhin Brigitte
- Teacher: Senechal Philippe
Représentations de la divinité (IIIe s. VIe s.) 1
Images de Dieu interdite : le judaïsme
La figurabilité des dieux, qui semblait, dans l'Antiquité n'avoir été un problème pour personne va en devenir un en Israël dans la mesure où Yahvé, est déclaré infigurable et dans la mesure où son culte exige d’écarter les effigies des autres dieux. Ce culte revendique d’être sans image, aniconique.
Cet aniconisme s’exprime dans l’interdiction formelle du Décalogue, le « deuxième commandement » mentionné dans l’Exode, 20, 4-5, réitéré dans Deutéronome, 5-8; Deutéronome ,4, 15-18.
A l’inverse des autres dieux « nationaux », dont le culte était compatible avec celui d’autres divinités, le Dieu d’Israël n’admet aucun rival et déclare donc qu’il ne supportera pas les effigies des autres dieux, qu’il s’agisse de statues cultuelles ou même de simples images votives. Ce qui occupe le législateur c’est avant tout le danger d’idolâtrie.
Yahvé n'apparaît pas dans les peintures de la Synagogue de Doura-Europos exécutées au plus tard vers 250. Sa parole ou sa présence active, ce qui revient au même, est symbolisée dans le haut de certains panneaux par une main sortant du ciel (=Dextra Domini).
Le premier art chrétien a repris ce motif , comme on peut le constater dans quantité de scènes bibliques tels le Don de la Loi (Ex 19) ou le sacrifice d’Isaac (Gn 22) : sarcophage des deux époux, (Arles, musée de l'Arles et de la Provence antiques).
Les images de Dieu permises : le christianisme
La réticence des juifs et sans doute des premières générations des chrétiens envers toute image s’est maintenue durant les deux premiers siècles et l’interdiction biblique de faire des images fut respectée.
Cependant en dépit de cette interdiction, un art chrétien est né, au IIIe s. L’explication est probablement d’origine dogmatique. Le monothéisme chrétien a ceci de particulier, par rapport au judaïsme, qu’il tient que Dieu, par désir de sauver les hommes, a revêtu la condition humaine en Jésus de Nazareth, sous le principat d’Auguste (29 av. JC- 14 ap. JC). La croyance en l’Incarnation de Dieu a légitimé dans le christianisme les images de Dieu. On a d’abord produit des images de Dieu fait homme faisant écho à son « humanisation » puis des images de Dieu anthropomorphes, témoignant d’une conception humanisée du divin ou d’une « humanisation » de Dieu.
Trois grandes phases où la situation iconique de Dieu est à chaque fois différente peuvent être distinguées :
1-celle de l’art paléochrétien au sens strict (depuis les débuts du christianisme jusqu’au milieu du IVe s.)
2- puis celle de l’art théodosien et de celui qui se situe dans la continuité de cet art jusqu’au milieu du Ve s.
3- et enfin l’image de Dieu dans l’art de la période allant du milieu du Ve au milieu du VIIe s.
I- Dieu dans l’art funéraire
Jésus philosophe et thaumaturge:
Jésus n’est pas la figure dominante des peintures murales des catacombes. Ce sont les figures de l’A.T. (Moïse, Jonas) qui l’emportent sur celles du N.T. Ce qui pourrait plaider à l’emprunt à l’art juif contemporain. On peut en effet imaginer que les chrétiens adoptèrent la sélection thématique des juifs parce que les prophéties messianiques se prêtaient à une réinterprétation chrétienne.
La figure de Jésus n’apparaît que dans un petit nombre de scènes, relevant quasiment toute de l’iconographie narrative. Si l’on met à part les épisodes de l’Enfance réduits à la nativité et à l’Adoration des Mages, La grande majorité des images le concernant mettent en scène des miracles et des guérisons. C’est en guérisseur ou en philosophe qu’il apparaît, selon une figure passe-partout, non individualisée et sans que sa divinité soit soulignée autrement que de manière indirecte, par ses actions miraculeuses – ces images du Christ thaumaturge ne le montrent pas encore en majesté. La divinité de Jésus n’est pas niée, mais elle n’est pas soulignée : pas de nimbe, pas de portrait frontal et hiératique, pas de signes de majesté.
cf. Catacombes : sarcophages sculptés
Autre constat, le visage du Sauveur n’est pas encore individualisé, il n’a pas de traits spécifiques. Ce qui compte c’est le salut opéré, le miracle représenté, non l’allure du thaumaturge. C’est le geste du Christ qui est valorisé non sa personne.
C’est l’image d’un Dieu invisible, d’un thaumaturge, tenant souvent à la main un bâton, signe de son pouvoir, qui sauve et protège.
Images du Christ comme Dieu :
C’est vers le dernier tiers du IVe siècle que l’iconographie du Christ commence d’insister sur sa divinité. A l’image d’un Dieu qui guérit et protège va se substituer celle d’un Dieu de puissance cosmique. Le Christ est figuré pour lui-même, présenté frontalement, auréolé, inactif, c’est-à-dire sans être engagé dans un miracle ni dans sa Passion.
cf. définition du Concile de Nicée I (325)
Iconographie: Christ au milieu de ses disciples, Thème du don de la Loi (=Traditio Legis ou Dominus Legem dat)
cf. Catacombes: sarcophages sculptés et peintures murales
II- Le Seigneur des absides (fin IVe s.-milieu Ve s.)
313 Edit de Milan
380 Edit de Thessalonique
Des catacombes et des maisons-églises on passe aux basiliques qui appellent les grandes images d'abside.
cf. mosaïques- Teacher: Poulain Dominique
Représentations de la divinité (IIIe s. VIe s.) 1
Images de Dieu interdite : le judaïsme
La figurabilité des dieux, qui semblait, dans l'Antiquité n'avoir été un problème pour personne va en devenir un en Israël dans la mesure où Yahvé, est déclaré infigurable et dans la mesure où son culte exige d’écarter les effigies des autres dieux. Ce culte revendique d’être sans image, aniconique.
Cet aniconisme s’exprime dans l’interdiction formelle du Décalogue, le « deuxième commandement » mentionné dans l’Exode, 20, 4-5, réitéré dans Deutéronome, 5-8; Deutéronome ,4, 15-18.
A l’inverse des autres dieux « nationaux », dont le culte était compatible avec celui d’autres divinités, le Dieu d’Israël n’admet aucun rival et déclare donc qu’il ne supportera pas les effigies des autres dieux, qu’il s’agisse de statues cultuelles ou même de simples images votives. Ce qui occupe le législateur c’est avant tout le danger d’idolâtrie.
Yahvé n'apparaît pas dans les peintures de la Synagogue de Doura-Europos exécutées au plus tard vers 250. Sa parole ou sa présence active, ce qui revient au même, est symbolisée dans le haut de certains panneaux par une main sortant du ciel (=Dextra Domini).
Le premier art chrétien a repris ce motif , comme on peut le constater dans quantité de scènes bibliques tels le Don de la Loi (Ex 19) ou le sacrifice d’Isaac (Gn 22) : sarcophage des deux époux, (Arles, musée de l'Arles et de la Provence antiques).
Les images de Dieu permises : le christianisme
La réticence des juifs et sans doute des premières générations des chrétiens envers toute image s’est maintenue durant les deux premiers siècles et l’interdiction biblique de faire des images fut respectée.
Cependant en dépit de cette interdiction, un art chrétien est né, au IIIe s. L’explication est probablement d’origine dogmatique. Le monothéisme chrétien a ceci de particulier, par rapport au judaïsme, qu’il tient que Dieu, par désir de sauver les hommes, a revêtu la condition humaine en Jésus de Nazareth, sous le principat d’Auguste (29 av. JC- 14 ap. JC). La croyance en l’Incarnation de Dieu a légitimé dans le christianisme les images de Dieu. On a d’abord produit des images de Dieu fait homme faisant écho à son « humanisation » puis des images de Dieu anthropomorphes, témoignant d’une conception humanisée du divin ou d’une « humanisation » de Dieu.
Trois grandes phases où la situation iconique de Dieu est à chaque fois différente peuvent être distinguées :
1-celle de l’art paléochrétien au sens strict (depuis les débuts du christianisme jusqu’au milieu du IVe s.)
2- puis celle de l’art théodosien et de celui qui se situe dans la continuité de cet art jusqu’au milieu du Ve s.
3- et enfin l’image de Dieu dans l’art de la période allant du milieu du Ve au milieu du VIIe s.
I- Dieu dans l’art funéraire
Jésus philosophe et thaumaturge:
Jésus n’est pas la figure dominante des peintures murales des catacombes. Ce sont les figures de l’A.T. (Moïse, Jonas) qui l’emportent sur celles du N.T. Ce qui pourrait plaider à l’emprunt à l’art juif contemporain. On peut en effet imaginer que les chrétiens adoptèrent la sélection thématique des juifs parce que les prophéties messianiques se prêtaient à une réinterprétation chrétienne.
La figure de Jésus n’apparaît que dans un petit nombre de scènes, relevant quasiment toute de l’iconographie narrative. Si l’on met à part les épisodes de l’Enfance réduits à la nativité et à l’Adoration des Mages, La grande majorité des images le concernant mettent en scène des miracles et des guérisons. C’est en guérisseur ou en philosophe qu’il apparaît, selon une figure passe-partout, non individualisée et sans que sa divinité soit soulignée autrement que de manière indirecte, par ses actions miraculeuses – ces images du Christ thaumaturge ne le montrent pas encore en majesté. La divinité de Jésus n’est pas niée, mais elle n’est pas soulignée : pas de nimbe, pas de portrait frontal et hiératique, pas de signes de majesté.
cf. Catacombes : sarcophages sculptés
Autre constat, le visage du Sauveur n’est pas encore individualisé, il n’a pas de traits spécifiques. Ce qui compte c’est le salut opéré, le miracle représenté, non l’allure du thaumaturge. C’est le geste du Christ qui est valorisé non sa personne.
C’est l’image d’un Dieu invisible, d’un thaumaturge, tenant souvent à la main un bâton, signe de son pouvoir, qui sauve et protège.
Images du Christ comme Dieu :
C’est vers le dernier tiers du IVe siècle que l’iconographie du Christ commence d’insister sur sa divinité. A l’image d’un Dieu qui guérit et protège va se substituer celle d’un Dieu de puissance cosmique. Le Christ est figuré pour lui-même, présenté frontalement, auréolé, inactif, c’est-à-dire sans être engagé dans un miracle ni dans sa Passion.
cf. définition du Concile de Nicée I (325)
Iconographie: Christ au milieu de ses disciples, Thème du don de la Loi (=Traditio Legis ou Dominus Legem dat)
cf. Catacombes: sarcophages sculptés et peintures murales
II- Le Seigneur des absides (fin IVe s.-milieu Ve s.)
313 Edit de Milan
380 Edit de Thessalonique
Des catacombes et des maisons-églises on passe aux basiliques qui appellent les grandes images d'abside.
cf. mosaïques- Teacher: Poulain Dominique
Peinture & sculpture en Europe au XIXe siècle (1)
L’objectif du cours est de transmettre aux étudiants débutants un ensemble de connaissances fondamentales sur la peinture et à la sculpture en Europe de la Révolution française aux années 1850.
- Teacher: Zmelty Nicholas Henri
- Teacher: Zmelty Nicholas Henri