ࡱ>  zbjbj:: 0PP"ttttt8<,J("&&&&&&IKKKKKK "LK-t&&&&*Ktt&&x.t&t&I&IttL/-0,##t&&& ::   CM Vronique Dalmasso David et sa filiation: lcole classique Les artistes assument des responsabilits dans les clubs ou les dcors de fte; ils ont un sentiment nouveau de leur importance, comme en tmoignent les portraits de groupe. Au dbut du XIXe sicle, la peinture franaise se conforme un idal classique, dont David et ses mules taient les propagateurs, et qui devaient leur survivre, conditionnant les jugements que lon prononait sur les peintres. Il fait connatre ses rgles promulguait par lenseignement acadmique pour mesurer la force des innovations qui se produiront dans le sicle. Cet idal classique avait t dfini par lesthticien allemand Johann Joachim Winckelmann (Stendal 1717 Trieste 1768), et diffus en France par Quatremre de Quincy (Antoine, Chrysostome dit, 1755-1849), membre tout puissant de lInstitut, auteur de nombreux ouvrages sur le grand style. Le principe absolu de sa thorie est le suivant: LAntiquit grco-romaine a fix la notion du Beau, les arts plastiques- nont plus quen donner une imitation fidle. Winckelmann publie en HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/1755" \o "1755"1755 son ouvrage: Gedanken ber die Nachahmung der griechischen Werke in der Malerei und Bildhauerkunst, Rflexions sur limitation des uvres grecques dans la peinture et la sculpture qui aura un retentissement international. Si l'on considre gnralement Johann Joachim Winckelmann (1717-1768) comme l'un des pres fondateurs de l'histoire de l'art, c'est grce la publication d'ouvrages essentiels dont le plus important et le plus clbre est la Geschichte der Kunst des Altertums (L'Histoire de l'art de l'Antiquit, en 1764). Aprs de longues tudes sur les uvres originales romaines et les copies grecques conserves en Italie, il donne un cadre pour leur classification fonde sur une volution stylistique. De plus, il prne une connaissance de ces uvres lie l'tude du contexte social, religieux ou climatique qui les a vues natre. Ces tudes lui permettent d'exposer la supriorit de l'art antique sur celui de toutes les autres poques. Pour lui, il faut que les artistes modernes, puisqu'ils n'ont pas eu la chance de natre Athnes ou Rome, s'inspirent des uvres qui en sont issues aux bonnes poques et mme les imiter. Il crit en effet : "le seul moyen que nous ayons d'tre grands, voire inimitables si c'est possible, est d'imiter les Anciens []". Il a en effet publi en HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/1755" \o "1755"1755 son ouvrage: Gedanken ber die Nachahmung der griechischen Werke in der Malerei und Bildhauerkunst, Rflexions sur limitation des uvres grecques dans la peinture et la sculpture. Lrudit, larchologue, lhistorien de lart, le Winckelmann franais ou encore le mtaphysicien de lart comme il se qualifiait, llu politique, lAcadmicien brillant thoricien, Quatremre de Quincy, pris de lantiquit classique, croit pouvoir rgnrer les arts par sa thorie de lImitation savamment expose dans un ouvrage de rfrence publi en 1823. Sa longue vie, qui peut tre qualifie de romanesque, lui a permis de natre Paris sous le rgne de Louis XV et de connatre ces priodes si intressantes pour les arts que sont les rgnes de Louis XVI, de Napolon Ier, de Louis XVIII, de Charles X et de Louis-Philippe en passant par la Rvolution franaise. Ses nombreuses amitis avec les plus brillants artistes de lpoque comme David, Clrisseau, Percier et Fontaine ou encore Canova lui assurent une connaissance pratique des arts quil augmente de nombreuses recherches rudites. Oppos au principe des muses, dfenseur du patrimoine et de lobjet dart dans son contexte dorigine, ses ides traversent les poques et sont continuellement dactualit. Lettres Miranda Quest-ce que luvre dart? Peut-on impunment larracher son milieu gographique et historique, esthtique, sociologique? En slevant dans ses Lettres Miranda (1796) contre la politique de spoliation voulue par le Directoire et mene bien par Bonaparte en Italie, Quatremre de Quincy prend parti dans une querelle nationale. Dun ct ceux qui veulent prlever dans toute lEurope et ramener de force Paris les plus grands chefs-duvre pour faire de la capitale rvolutionnaire lhritire dAthnes et de Rome; de lautre ceux pour qui luvre ne prend sens que du contexte o elle se dploie. Pour Quatremre diviser cest dtruire, et Rome est un grand livre dont il importe de tenir ensemble toutes les pages. Le pays est lui-mme le museum, crit-il, faisant du lieu et non plus de lobjet lunit indivise de lart. Rdit pour la premire fois depuis un sicle et demi ce texte de circonstance, virulent et passionn, expose avec force une conception europenne de la culture, en mme temps quil dveloppe une thorie du contexte qui contredit aux conceptions biographiques hrites de Vasari. Dans une introduction dtaille, douard Pommier analyse les diffrentes pripties dune polmique de grande ampleur o, de proche en proche, cest toute la question du patrimoine qui est pose. Paris, Macula, 1989, 2e dition 1996 (coll. La littrature artistique). Donc si nous revenons au postulat de limitation de lart antique qui aurait fix tout jamais les canons de la beaut, on considrait que ce qui tait le plus important dans un tableau tait le sujet: emprunt lhistoire ancienne ou la mythologie, il devait avoir une valeur dramatique, difiante ou simplement allgorique. La seconde qualit du tableau tait sa composition: la faon de mettre en scne le sujet, de subordonner les personnages lunit daction. Ces deux principes saccordaient avec la primaut du dessin, regarde comme lobjectif suprme de la technique picturale. Jacques-Louis David:Cest surtout par les contours que lon exprime le beau et la vrit du geste. En consquence: On se proccupait exclusivement du model, qui donne lillusion du relief aux corps et aux objets. On nattachait de prix quaux demi-teintes indiquant le passage du clair lombre. On pratique leffet= moyen dattirer lattention du spectateur sur une partie de limage o lon dirigeait un clairage appropri: travers ce procd, on assimilait la lumire du jour celle dun projecteur, dont le rle tait daccuser les saillies et les mplats. Etienne-Jean Delcluze, critique rput du Journal des Dbats, qui fut lami de David expliquait habilement pourquoi leffet tait ncessaire: la lumire est comme un liquide qui na pas de forme par lui-mme et nen reoit accidentellement que par le vase qui le contient. Le contour gnral dun corps est donc le vase, crivait-il dans son Prcis dun trait de peinture (1826). Les couleurs sont ds lors appliques avec parcimonie, fondues et dgrades (non pas donc pour elles-mmes), sans laisser apparatre le jeu du pinceau. Sous les glacis et les vernis, la surface peinte devenait le reflet dune interprtation pure des choses, o la ralit tait apprte par des artifices. Jacques-Louis David (Paris 1748 - Bruxelles 1825) Biographie succincte, la vie et lactivit des peintres noclassiques sont troitement lies aux vnements politiques, difficile de ne pas y faire allusion mais gardez-vous cpdt dune analyse biographique de lart, ce qui vous est demand est une rflexion partir de ltude plastiques des uvres. Pour autant vous ntes pas dispenss dune connaissance solide du contexte historique et artistique. Isoler les lments biographiques qui ont un lien direct avec luvre tudie. Biographie: Jacques Louis David, form lAcadmie royale sous la direction du peintre Joseph Marie Vien, remporte aprs quatre tentatives le prix de Rome en 1774 (voir Minerve contre Mars, concours de 1771 gagn par le peintre Suve, dans la galerie du XVIIIe sicle : peinture de Suve et esquisse de David). Il part alors pour la Ville ternelle, comme pensionnaire la villa Mdicis, o il reste cinq ans. Il part Rome durant lautomne 1775, Joseph Marie Vien - peintre reprsentant la voie classique qui dirige latelier parisien o David a commenc son apprentissage - vient juste dtre nomm directeur de lAcadmie. Sur ses conseils, David copie les sculptures antiques, les reliefs de la colonne Trajane et les vases grecs de lord Hamilton. La transformation de son style qui volue vers un plus grand classicisme est d son admiration pour lart de Caravage, des bolonais et de Poussin. De retour Paris en 1780, David devient le chef de file du noclassicisme en France (le Serment des Horaces, 1784, Louvre, devient une rfrence de la peinture historique noble et hroque des deux dcennies suivantes). Durant la Rvolution franaise, David, jacobin, ami de Robespierre, place son art au service de la nation (la Mort de Marat, 1793, muses royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles). Dput, ordonnateur des ftes rpublicaines, quil dveloppa son programme. A la fin de la Rvolution, dnonc comme Jacobin et tyran des arts, David fut arrt. De 1799 1815, David sera le peintre officiel de Napolon Ier (Sacre de Napolon Ier le 2 dcembre 1804, 1806- 1807, Louvre). Suivant la disgrce de lEmpereur, David sexile Bruxelles o il sjourne jusqu sa mort en 1825. Il y ouvre un atelier, revient aux sujets de la mythologie grecque et romaine. David est galement portraitiste (Madame Rcamier, 1800, Louvre). Cest donc le rformateur nergique de lcole classique. Triomphe au Salon de 1781: Blisaire ( traiter: question du regard, personnage aveugle), Le Comte Potocki, Saint-Roch, Les Funrailles de Patrocle. Ce Salon fit de lui, aux dpens de son matre Vien et de son camarade Peyron, le peintre du nouveau style dit noclassique - qui fut mis au service des idaux de la Rvolution puis de lEmpire. Durant son sjour en Italie (de 1775 1779), visite de Pompi et dHerculanum, devant les monuments antiques il dclaraquil venait dtre opr de la cataracte. Comme nous allons le voir et comme lillustre David, la priode noclassique, concernant le traitement de lombre et de la lumire, va jouer sur plusieurs registres: les violents contrastes lumineux et leur quasi absence: le Blisaire / Madame Rcamier, 1800, Paris, Muse du Louvre. * Jacques-Louis David, Blisaire demandant laumne, 1780, huile sur toile, 288 x 312 cm, Lille, Muse des Beaux-arts. Copie modifie et de dimensions rduites peinte en 1784 peinte pour le comte d'Angiviller, Directeur des Btiments du Roi. Conserve au Muse du Louvre. Peint pour lagrment lAcadmie ds novembre 1780 et prsent le 24 aot 1781 au Salon. Achat du Muse de Lille en 1868. Histoire antique romaine, Blisaire (vers 500-565) Jean-Franois Marmontel, Blisaire (roman historique, 1767) inscription L. David faciebat/anno 1781 Lutetiae CONTEXTE Cest de retour de Rome Paris la fin de lanne 1780 que David termine ce tableau prsent le 24 aot 1781 et destin lagrment de lartiste par lAcadmie royale de peinture et de sculpture, seul moyen pour les artistes alors dobtenir ensuite le droit dexposer au Salon de lAcadmie. David na pas russi le faire acheter par le roi et le vend lElecteur de Trves. Le muse de Lille lacquiert en 1863. Ce tableau est considr comme la premire uvre du noclassicisme franais dont Jacques-Louis David deviendra le chef de file. Le noclassicisme, dans la seconde moiti du XVIIIe sicle et au dbut du XIXe sicle, se caractrise par le retour aux formes grco-romaines. Les artistes cherchent substituer la sensualit manant de la priode rococo prcdente un style simple, solennel et moral dans le choix de ses sujets. C'est ce style noclassique qui est retenu par les nouvelles rpubliques issues des rvolutions amricaine et franaise parce qu'associ la dmocratie de la Grce antique et de la Rpublique romaine. Le noclassicisme se dveloppe la suite des fouilles sur les anciens sites romains d'Herculanum ds 1738 et de Pompi ds 1748, de la publication dAntiquities of Athens en 1762 par les archologues James Stuart et Nicholas Revett. Vers 1760 Rome, lhistorien de lart allemand Johann Winckelmann exalte la noble simplicit et la calme grandeur de l'art grco-romain et encourage le cercle d'artistes qui se forme autour de lui tudier puis imiter ses formes parfaites et immuables. E Iconographie : De droite gauche, assis, Blisaire, vieillard aveugle, demande la charit, il a entre ses jambes un jeune garon qui tient son casque de gnral retourn pour recevoir une obole. Cest autour de ce casque que se concentre la scne. Une dame charitable y dpose un don tandis que derrire elle un soldat sapproche en levant les bras au ciel abasourdi de dcouvrir son gnral dans cette situation inconcevable. Le sujet : David choisit un sujet du grand genre cest--dire tir de lhistoire antique et reprsentant Blisaire, gnral byzantin dchu, demandant laumne. Blisaire n vers 500 est le plus grand et le plus fidle gnral de larme de lEmpereur byzantin Justinien Ier, durant plus de trente ans de carrire. Cependant, ses succs suscitent la jalousie et la mfiance de Justinien Ier qui laccuse de conspiration en 562 et lemprisonne. La brillante carrire militaire de Blisaire prend dfinitivement fin. La lgende veut que Justinien lui crve les yeux et que Blisaire termine sa vie mendiant. Les historiens savent que Blisaire ne connut pas cette triste fin de mendiant aveugle. Ce gnral au cur fidle fut toutefois la victime de complots de pouvoirs et subit de multiples dsaveux de lempereur, ce qui en fit dans la littrature et la peinture un exemple symbolique de l'ingratitude des puissants de ce monde. Le Grand Genre ou genre noble fait prvaloir les sujets historiques (incluant la mythologie, la Bible ou lallgorie) sur, dans lordre, le portrait, la scne de genre, le paysage et la nature morte. Cest en 1667 que lhistorien Andr Flibien la codifiedans une prface des confrences de l'Acadmie. Les genres sont ainsi classs en fonction de leurs difficults. La peinture d'histoire demande en effet au peintre dtre comptant en tout : composition, portrait, paysage, nature morte. Ce nest quau milieu du XIXe sicle que cette hirarchie sera mise mal. Pour cette scne, David sinspire du roman de Jean-Franois Marmontel publi en 1767 : Blisaire, en ce moment mme, entroit dans la cour du Chteau. Le fidele Anselme le voit, savance, reconnot son matre, & transport de joie, court au-devant de lui. Mais tout--coup sapercevant quil est aveugle. O ciel, dit-il ! mon bon Matre ! Est-ce pour vous revoir dans cet tat, que le pauvre Anselme a vcu ? A ces paroles entrecoupes de sanglots, Blisaire reconnot Anselme, qui, prostern, embrasse ses genoux. Le thme choisi est moral et destin dvelopper le sens civique du public, dans lesprit des Lumires. Le sujet est tir de lhistoire antique mais de manire universelle sa morale peut sappliquer lhistoire contemporaine. La morale de la lgende savoir linconstance de la Fortune et lingratitude de lEmpereur tait en fait une critique virulente de la monarchie, critique applaudie pas les philosophes des Lumires. Le dcor monumental lantique et les attitudes poses donnent une dimension hroque la scne. Premier manifeste de la peinture no-classique, il apparat quatre ans avant Le Serment des Horaces (Paris, muse du Louvre). Ce tableau me permet dvoquer une priode passionnante, le sicle de Justinien qui runit des personnages hauts en couleurs. Tout dabord Justinien, lempereur dont le pouvoir failli tre balay par la grande meute Nika en 532, qui fait ensuite construire la basilique Saint Sophie encore debout aujourdhui et devenue la grande mosque dIstanbul. Prenant cur son titre dempereur des romains, il tente de reconqurir la partie occidentale de lempire. Cette entreprise, tourne vers le pass contribue laffaiblissement de lempire. Son pouse, Thodora, eut aussi un destin hors du commun puisque fille dun montreur dours, actrice et prostitue elle sduit Justinien, monte sur le trne et joue un grand rle politique. Autour du couple imprial gravitent Jean de Cappadoce le ministre des finances, leunuque Narss qui fut aussi un gnral et Procope de Csare qui crivit lhistoire secrte un pamphlet o il stend sur les turpitudes relles ou supposes de Thodora. Il y a enfin Blisaire un gnral qui nat en Illyrie, notre actuelle Croatie. Nomm par lempereur commandant en chef des troupes de lempire, il dfait les Perses. En 532 cest lui qui sauve le trne lors de la sdition Nika au cours de laquelle les factions politiques sunissent contre le pouvoir. Blisaire lance ses mercenaires contre les meutiers et noie la rvolte dans le sang. En 533 Justinien le charge daccomplir son rve de reconstituer lempire Romain, malgr quelques succs en Afrique du Nord, en Sicile et en Italie lempire Byzantin na pas les moyens militaires de mener cette reconqute. Affrontant de nouveau les Perses (542-543), Blisaire parvient les tenir en chec une nouvelle fois. En 548 ses succs suscitent la jalousie et la mfiance de Justinien, l'empereur l'carte au profit de son rival, Narss. Onze ans plus tard, il est rappel pour faire face l'invasion des Bulgares qui menacent la capitale byzantine. Justinien ne lui en sait aucun gr et, l'accusant de conspiration en 562, le fait emprisonner quelques mois. Ecart de tout commandement il meurt Constantinople en 565 dans une relative pauvret. Analyse formelle: Le tableau symbolise donc l'injustice des souverains devant le dvouement et la fidlit. David choisit le moment o un de ses anciens soldats le reconnat. Sur un large format appropri au grand genre, la composition structure en frise, les personnages agencs en pied et grandeur nature refltent l'attention que porte le noclassicisme la logique et la clart. Les contours prcis et la froideur des tons donnent ses personnages l'allure de statues. Les personnages sont particulirement expressifs comme lAcadmie lenseigne depuis le XVIIe sicle. Observez la surprise et lincomprhension : dans le regard et dans les mains leves du soldat ; la dame charitable arbore un large manteau et sa mansutude transparat dans la courbure de son corps, le geste de l'aumne et le regard empreint de douceur, telle une allgorie de la Charit; le jeune garon mendie en joignant les deux mains ouvertes autour du casque retourn et accompagne le geste dun regard implorant ; Blisaire tend aussi une main. Luvre est remarques par la critique, en particulier Diderot : Ce jeune homme montre la grande manire dans la conduite de son ouvrage, il a de l'me, ses ttes ont de l'expression sans affectation, ses attitudes sont nobles et naturelles, il dessine, il sait jeter une draperie et faire de beaux plis, sa couleur est belle sans tre brillante Diderot jette un regard critique et clair sur le Blisaire de David : "Ce jeune homme montre la grande manire dans la conduite de son ouvrage, il a de l'me, ses ttes ont de l'expression sans affectation, ses attitudes sont nobles et naturelles, il dessine, il sait jeter une draperie et faire de beaux plis, sa couleur est belle sans tre brillante. Je dsirerais qu'il y ait moins de raideur dans ses chairs, ses muscles n'ont pas assez de flexibilit en quelques endroits. Rendez par la pense son architecture plus sourde et peut-tre que cela fera mieux. Si je parlais de l'admiration du soldat, de la femme qui donne l'aumne, de ces bras qui se croisent, je gterais mon plaisir et j'affligerais l'artiste, mais je ne saurais me dispenser de lui dire : Est-ce que tu ne trouves pas Blisaire assez humili de recevoir l'aumne ? Fallait-il encore la lui faire demander ? Passe ce bras lev autour de l'enfant ou lve-le vers le ciel qu'il accusera la rigueur." Oeuvre en rapport : Antoine Chaudet (1763-1810), Le Repos de Blisaire aveugle, sculpture, pltre original, 1791, dpt du Louvre, 1997 La lumire, lombre, lobscurit sont des thmatiques iconographiques qui revtent une signification allgorique. Sens symbolique attribu lombre et la lumire. Comment, dans cette uvre, interprteriez-vous la ccit, labsence de vue de Blisaire? Cette ccit permet dvoquer le monde intrieur, en loccurrence la sagesse de lhomme en apparence sous le regard des autres diminu, dmuni. Thme trait des fins symboliques par Jacques-Louis David, cf. Tobie. Blisaire et Tobie = 2 sujets frquents au XVIIe sicle et la fin du XVIIIe sicle. Associs aux ombres, labsence de vision, voire le dsespoir constitueront galement un thme romantique par excellence. Personnages et dcor marqus demprunts faits Poussin: le ciel orageux, cf LHiver dans Les quatre saisons, cf aussi la Tempte de Giorgione. Contraste entre le manteau de la femme donnant laumne, en pleine lumire comme Blisaire et lenfant (ts trois ainsi unis plastiquement et symboliquement, faiblesse, innocence) et le ciel sombre, charg dobscur nuages = densit dramatique. Manteau gris clair de la femme + blancheur immacule du vtement de lenfant + reflet lumineux sur larmure de Blisaire. Le soldat reconnaissant lancien gnral est dans lombre. Lien formel avec B., la couleur rouge du manteau = rouge costume militaire des soldats de lEmpire + sang. Lonidas aux Thermopyles, 1814, huile sur toile, 395x531cm, Paris, Muse du Louvre 1. Caractristiques techniques Le titre Lonidas aux Thermopyles, renvoie une clbre bataille antique des HYPERLINK "http://wapedia.mobi/fr/Guerres_m%C3%A9diques"guerres mdiques. David en a lide ds 1799 ou 1800, mais il ne sattelle vraiment la tche quen 1812 car les commandes de HYPERLINK "http://wapedia.mobi/fr/Napol%C3%A9on_Bonaparte"Napolon Bonaparte sont prioritaires; il est achev en octobre 1814. 2. Historique Initialement destine un amateur, le comte Sommariva, luvre resta de fait dans latelier du peintre. Le Louvre la acquis en 1826 (17 avril), ds la premire vente posthume de ses uvres. 3. Contexte On peut considrer 3 priodes dans la vie de David ; la premire est consacre une peinture HYPERLINK "http://wapedia.mobi/fr/N%C3%A9oclassicisme"noclassique souvent lie lantiquit. Cette uvre se place dans la deuxime partie de sa vie, celle de lHYPERLINK "http://wapedia.mobi/fr/Premier_Empire"Empire o David oscille entre peinture officielle et peinture dhistoire, rsurgence de la priode prcdente. Luvre nappartient pas une srie particulire mais se veut le pendant grec des HYPERLINK "http://wapedia.mobi/fr/Les_Sabines"Sabines. HYPERLINK "http://wapedia.mobi/fr/Louis_XVIII"Louis XVIII les a achets ensemble. 4. Description et prcis historique En 480 av. J.C., les Perses cherchent envahir la Grce et doivent passer par le dfil rocheux des Thermopyles ( Portes chaudes ). Aprs plus de deux jours de combat, les Perses dsesprent de passer quand HYPERLINK "http://wapedia.mobi/fr/%C3%89phialt%C3%A8s_%28Sparte%29"Ephialts, un tratre leur indique un passage pour prendre revers les Grecs. HYPERLINK "http://wapedia.mobi/fr/L%C3%A9onidas"Lonidas, chef des Spartiates, renvoie alors ses allis et garde avec lui ses 300 Spartiates. Ils mnent une rsistance hroque (1 contre 300 1 contre 1000 selon les estimations) et se font massacrer jusquau dernier permettant par ce sacrifice dvacuer les populations et de prparer la riposte. Les personnages Au centre figure Lonidas, nu et arm, (grand bouclier rond, armure, et casque de chef) assis sur un rocher, la jambe gauche replie ; droite, Agis, son beau-frre dpose la couronne de fleurs quil portait pendant le sacrifice (cf usage antique du sacrifice avant la bataille) ; laveugle Eurytus conduit par un hilote (esclave spartiate) brandit une lance. Tout droite, une troupe de Spartiates savancent au son des trompettes (juste au-dessus). Des soldats squipent darmes ou de boucliers, dautres streignent avant la mort. gauche, un soldat sagrippe la falaise pour y graver de son arme la phrase passant qui va Sparte, va dire que nous sommes morts pour obir ses lois (rle de lcrit chez David, cf Bonaparte au Grand-Saint-Bernard, avec la liste des conqurants ou la lettre de Charlotte Corday dans HYPERLINK "http://wapedia.mobi/fr/La_Mort_de_Marat"la Mort de Marat). Les personnages sont trs nombreux. On note une rfrence aux Horaces avec les 3 personnages qui brandissent des couronnes de lauriers. Le dcor allie des lments naturels (feuillages, gauche et arbre, droite, rochers) et humains (autel ddi Hracls, le hros par excellence, au centre ; navires perses larrire plan, caravane de mulets sur la gauche qui quitte le champ de bataille). Le ciel est sombre en haut et plus clair en bas. Lonidas est le pendant grec des HYPERLINK "http://wapedia.mobi/fr/Les_Sabines"Sabines tableau dont les dimensions sont proches, et qui prsente une bataille clbre de la lgende romaine avec une multitude de soldats agglomrs avec au premier plan Romulus qui dispose comme Lonidas dune arme, dun casque de chef et dun bouclier rond. Un autre point commun aux deux uvres est de reprsenter non pas le droulement du combat, mais un moment ou l'action est suspendue. Lonidas aux Thermopyles ne reprsente pas le combat mais sa prparation, David refuse de peindre la bataille en train de se drouler ; il cherche loriginalit. 5. Le style de l'uvre 5. 1. Ralisme Un souci de vracit : tous les dtails viennent du Voyage dAnacharsis de labb Barthlemy ; Lonidas est reprsent daprs une mdaille antique. Le tableau est prsent comme un spectacle auquel nous assisterions La composition asymtrique met en relief une certaine thtralit avec trois grands groupes de personnages (pas de grande unit derrire le chef); les expressions et le mouvement (soldat en bas gauche) renforcent cette mise en scne Une grande motion se dgage du fils qui presse la main dun vieillard (son pre) sur son cur, sous larbre. Le canon court et trapu des personnages entrane une certaine lourdeur et une certaine pesanteur de luvre mais donne ainsi une vision non idalise et trs raliste dans lensemble 5. 2. Noclassicisme Une composition trs soigne : David a ralis de nombreuses esquisses (au dbut, Lonidas tait vu de 3D 4, les groupes taient encore plus confus, l arrire plan tait ferm par des rochers) ; en 1813, il ralise un dessin au crayon noir, trs proche de la composition finale mais procde encore des modifications : larbre droite aura moins de feuillages pour que lon puisse voir la caravane de mulets fuyant. Composition en frise lantique du tableau sur une horizontale Avec ces reprises, est n un sentiment global demptement : sils sont en mouvement, les personnages semblent surpris dans leur lan et sont comme figs, notamment Lonidas qui est cet instant sans passion, sans mvt ; il attend la mort ; il est presque abstrait et correspond au beau idal, cest une apologie de la Grce et du nu viril (le nu hroque) Impression de grande froideur suggre une distanciation Le trait est fin et les couleurs sont vives (beaucoup de rouge, symbole du sang pour signifier le massacre venir ?) pour ce qui est des personnages, plus ternes pour le dcor. Ceci cre un contraste, renforc par la lumire qui claire les personnages (les lments, sombres sont contre les hros et ils ne peuvent chapper leur destin ?). Pour David la nature nest quun dcor, rprouvant le paysage et les scnes de genre, son dsir est dvoquer la grandeur de lhomme. Il recommanda ltude de lanatomie, et mis lhonneur le nu hroque car, comme Quatremre de Quincy, il tenait la nudit comme costume idal. Aprs sa priode romaine, il dclara: Je veux ramener lart aux principes que lon suivait chez les Grecs. Pour faire du grec pur, il sinspira des statues du Louvre; ddaigneux des lois de la perspective, il utilisait la composition sur un plan, peignant ses figures comme celles dun bas-relief. Il bannissait de sa peinture le mouvement et les expressions passionnes; il figeait ses personnages dans des attitudes de calme ou dlan contenu. Les contrastes, les rochers gauche et droite, comme les lances et les couronnes de lauriers mettent en valeur un point de fuite trs ironique. les bateaux perses ! Les guerriers ne peuvent donc pas chapper au combat Le jeune homme qui presse la main dun vieillard sur son cur exprime en fait son inaccessibilit la crainte, le cur (thumos) tant le symbole du courage hroque Des lments prludent au ralisme mais le style demeure trs noclassique pour cette uvre 5. 3. Comparaison avec les Sabines Ici la mort est accepte par les protagonistes pour sauver les leurs : les Sabines qui veulent arrter le combat. Il y a du mouvement mais Lonidas est immobile au centre (mouvement ordonn dans le dsordre): les Sabines pour cet arrt brusque du mouvement, caractristique de David Une composition tout en verticales, comme dans les Sabines ; mme couleur orange, mme touche. Mais des deux pendants, lun est plus clair, lautre plus sombre. En outre, les Sabines sont conues sur un modle centripte et ici, cest plutt centrifuge. 5. 4. Le nu Beaut acadmique de Lonidas qui renvoie la beaut de son me signifiant une volont de retour la beaut universelle Nu adolescent, puril au 1er plan, en rondeur et en torsion signifiant la langueur qui annonce un autre style le style noclassique est plus fleuri et adouci 6. Le contexte de l'uvre et son accueil Sorti dans un contexte de circonstances dramatiques (1re abdication de Napolon Bonaparte), luvre reut un assez bon accueil tant lors de sa premire exposition que jusqu nos jours. Les dbats et la polmique lis la nudit qui avait provoqu des remous pour lenlvement des sabines lors de son exposition payante au Louvre neurent pas lieu. Sans doute la fraternit et le patriotisme se dgageant de cet exemplum virtutis ny sont pas trangers. Seuls quelques artistes ou connaisseurs clairs notrent que David stait rapproch des formes communes pour peindre des Grecs, nation de la beaut par excellence ou encore que Lonidas, le chef, tait hors de laction et quil ny avait pas daction principale sur laquelle le spectateur pouvait se focaliser. Cette uvre est une charnire dans lhistoire de la peinture et de David parce que cest sa dernire uvre peinte en France qui achve la deuxime priode de sa vie, en empruntant le thme (Antiquit) la premire ; cest un prlude lexil en Belgique qui intervient quelques mois aprs et au noclassicisme dlicat li cette priode ( une csure dans sa vie); dans cette uvre, David a jou sur lclat des couleurs (ce quil avait sembl dlaisser jusqualors, se proccupant surtout de la forme et de lexpression). De la peinture en gnral parce quelle allie la tradition (noclassicisme) tout en prparant les courants post noclassiques et ralistes. 7. Une uvre la gloire de Napolon ou une uvre prmonitoire Une peinture historique qui allie des lments ralistes et prfigure les mouvements post noclassiques mais qui reste noclassique. David sait se renouveler et il passe ici dun noclassicisme brutal un noclassicisme plus sophistiqu : le caractre sentimental de luvre annonce le romantisme, marqu par le sentimentalisme. Le chef est hros dans un combat qui semble perdu davance (mort annonce), mais trois guerriers tendent des couronnes de lauriers, symbole de victoire, pouvant suggrer une analogie avec Napolon et ses victoires larrach. En tout cas, David ne prsente pas une dfaite militaire (le combat) mais une victoire morale. Dans le tableau du sacre, les personnages debout rptent par leurs silhouettes les colonnes et les bordures peintes sur le mur : toutes les formes slvent en mme temps que lempereur. Ici, les lignes et les formes ont aussi ce rle ascensionnel : il sagit l aussi dexalter un vainqueur. Le vertical, cest la victoire, la vie et le pouvoir alors que lhorizontal cest la dfaite, la mort et limpuissance. Dans le Marat assassin, David transcende la ralit et confre Marat une victoire post mortem ( Le vrai patriote doit saisir avec avidit tous les moyens dclairer ses concitoyens et de prsenter sans cesse leurs yeux ses traits sublimes dhrosme et de vertus ) en en faisant un martyre de la libert. Ici Lonidas est presque mort et va mourir la libert de son pays. En 1804, cela aurait t un symbole du sacrifice pour la patrie. Mais en 1814, juste avant Waterloo, elle sonnait comme une prmonition de la chute de Napolon. Une uvre prmonitoire quelques mois de la premire puis de la deuxime abdication de Napolon fut peinte par David, le peintre des victoires de lempereur (le sacre, NB franchissant le col Saint Bernard, etc.) stait vu dconseiller par le futur empereur de peindre ce tableau qui reprsente un chec : lorsque la victoire de Marengo eut de nouveau fix le sort de lItalie, Bonaparte, de retour Paris, fit venir David. Que faites-vous en ce moment ? lui dit le premier Consul. Je travaille au passage des Thermopyles. Tant pis, vous avez tort de vous fatiguer peindre des vaincus. Mais, citoyen consul, ces vaincus sont autant de hros qui meurent pour leur patrie, et, malgr leur dfaite, ils ont repouss pendant plus de cent ans les Perses de la Grce. Nimporte; le seul nom de Lonidas est venu jusqu nous, tout le reste est perdu pour lhistoire. Biblio. Paris, Galeries nat. du Grand Palais. La Rvolution franaise et lEurope, 1789-1799, paris, 1989, Documentation historique. Paris, Galeries nat. du Grand Palais. De David Delacroix, la peinture franaise de 1774 1830, 1974-1975 (cat; de P. Rosenberg et al.). Essais sur les caractristiques gnrales de lart de cette priode, avec des biographies des principaux artistes => A consulter. F. Benot, LArt franais sous la Rvolution et lEmpire, Paris, 1987. 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