Cet enseignement est consacré à la réalisation d’une enquête quantitative collective « grandeur nature », en lien avec la thématique du projet collectif (les « tiers-lieux »). La première partie du semestre est consacrée à l’exploration bibliographique autour du thème retenu, sous la forme d’un atelier de lecture. La production et l’analyse des données (par le biais d’un questionnaire) interviennent dans un second temps. Les étudiants acquièrent alors les notions et compétences permettant de produire des analyses statistiques en relation avec un terrain d’enquête et d’interpréter les données d’un point de vue sociologique.

L’étude de la parenté a toujours été considérée comme importante en anthropologie, dès ses débuts, car les premiers anthropologues considéraient qu’elle nous permettait de comprendre l’organisation sociale de base de sociétés avant l’émergence de l’Etat.

Aujourd’hui, l’étude de la parenté est un domaine important et dynamique de l’anthropologie contemporaine, car c’est elle est située à l’articulation entre la sphère publique et la sphère privée des individus ; et entre le social et culturel et la nature. Dit autrement : l’interprétation sociale et culturelle de la dimension biologique inhérente à la reproduction des sociétés humaines. Et vous savez bien que ce recours à la nature est constant dans les débats sur les nouvelles formes familiales et de parentalité.

Je mettrai l’accent sur cette articulation dans mon cours.