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Le cours s'organise en six séances.

Les deux premières séances visent à dresser un panorama de l'histoire de l'ESS et des grands acteurs contemporains du secteur. Cette approche de l'ESS permet de mieux comprendre la façon dont la catégorie "innovation sociale" y a été introduite. Elle éclaire également sur les manières dont cette catégorie a circulé entre de multiples domaines. Simultanément à cela, le secteur de l'ESS a lui-même été étendu (cf. loi 2014 ESS).

La troisième séance porte sur l'argent. Un détour par l'anthropologie économique permet d'interroger les formes que peuvent prendre les échanges économiques. Nous traitons ensuite des monnaies dites "primitives" ainsi que des monnaies dites "alternatives".

La quatrième séance est consacrée aux associations. Actrices, numériquement, dominants dans le domaine de l'ESS, les associations ne forment pas une famille homogène. Nous présenterons alors les grands "types" d'associations avant de nous pencher sur les enjeux travail/bénévolat. Nous exposerons ensuite un exemple de dispositif public : le service civique. Ce dernier est largement utilisé dans le secteur associatif. Il permet de relever combien les usages de celui-ci ne correspondent pas aux objectifs auxquels il était censé répondre.

La cinquième séance porte sur l'entrepreneuriat. "L'esprit entrepreneurial" est promu dans tous les domaines de la vie sociale (école, médias, travail, etc.). On évoque désormais même la figure de "l'entrepreneur social" qui correspondrait à une "autre" manière d'entreprendre (socialement responsable, etc.) mais aussi à une autre manière de s'engager dans le social (principe de réalisme, etc.). Nous évoquerons alors, pendant cette séance, les manières dont l'entrepreneuriat est traité dans différents domaines.

La sixième séance consistera en un exercice écrit à partir de courts extraits documentaires. Il s'agira de répondre à une question réflexive en développant un argumentaire.