- Enseignant: Blot Denis
Cours proposé par Maïté Boullosa Joly et Nehara Feldman (pour le TD voir la page proposé par Brett Le Saint)
S’appuyant sur des comptes rendus d’enquêtes ethnographiques, cet
enseignement propose une exploration des derniers développements
de l’anthropologie : ses nouveaux terrains, ses nouveaux objets,
ses nouvelles perspectives analytiques globales... Les mutations
du monde contemporain auraient pu retirer toute pertinence à une
discipline apparue dans un contexte historique désormais révolu,
mais elles ont finalement constitué une formidable opportunité
pour étendre le regard anthropologique à de nombreux phénomènes
qui lui échappaient ou qui semblaient appartenir aux domaines
réservés à d’autres sciences. Mais peut-on aujourd’hui faire une
anthropologie des mondes devenus proches, comme on la faisait hier
sur les terrains lointains ? Les mobilités migratoires, les
recompositions et les stratégies identitaires (culturelles,
politiques, religieuses) seront autant de thèmes qui nous
permettront de réfléchir aux conséquences de la globalisation sur la
discipline anthropologique. Ce cours s’appuiera sur la lecture d’une
série de textes tirés notamment des ouvrages suivants: BAZIN Jean
(2008), Des clous dans la Joconde : l'anthropologie autrement, Toulouse:
Anacharsis –BENSA Alban (2006), La fin de l’exotisme : essais
d’anthropologie critique, Toulouse, Anarcharsis.
- Enseignant: Bonnefoy Laurence
- Enseignant: Boullosa Joly Maite
- Enseignant: Feldman Nehara
- Enseignant: Montuelle Amandine
- Enseignant: Hemond Aline
Cet enseignement propose une exploration de quelques développements contemporains de l’anthropologie : ses nouveaux terrains, ses nouveaux objets, ses nouvelles perspectives analytiques globales, etc. Les mutations du monde contemporain auraient pu retirer toute pertinence à une discipline apparue dans un contexte historique désormais révolu, mais elles ont finalement constitué une formidable opportunité pour étendre le regard anthropologique à de nombreux phénomènes qui lui échappaient ou qui semblaient appartenir aux domaines réservés à d’autres sciences. Mais peut-on aujourd’hui faire une anthropologie des mondes devenus proches, comme on la faisait hier sur les terrains lointains ? Les mobilités migratoires, les recompositions et les stratégies identitaires (culturelles, politiques, religieuses) seront autant de thèmes qui nous permettront de réfléchir aux conséquences de la globalisation sur la discipline anthropologique.
Organisées autour de lectures obligatoires, les séances de TD ont pour objectif d’approfondir le contenu transmis durant les cours magistraux en alternant, d’une part, l’étude d’auteur·e·s qui ont joué un rôle important dans le renouvellement des perspectives et des objets de l’anthropologie en France et, d’autres part, des études de cas récentes qui illustrent l’intérêt et l’actualité de la recherche ethnographique pour l’analyse du monde contemporain.
Ce cours nécessite la participation active et le travail régulier des étudiant·e·s
- Enseignant: Le Saint Brett
- Enseignant: Simioni Melchior
Le TD attaché à ce cours porte sur une introduction aux méthodes d'enquête qualitatives en sciences sociales. La thématique choisie cette année est l'alimentation. Les étudiants doivent choisir un aliment et conduire une petit enquête (entretiens, observations, données de cadrage) pour une présentation orale et un petit dossier.
- Enseignant: Chevalier Hart Sophie
- Enseignant: Spruyt Emilie
Le cours est consacré à une présentation, contextualisée d’un point de
vue socio-historique et politique, des principaux concepts et de la
méthode sociologiques proposés par Emile Durkheim (1858-1917) au travers
de quelques-uns de ses ouvrages principaux, mais aussi à une
présentation du courant qu’il a fondé, des enjeux intellectuels et
épistémologiques qui sous-tendent cette entreprise, et des critiques
scientifiques qui lui ont été adressées. Il établira des liens avec des
questions contemporaines, afin de mettre en évidence l’actualité de ce
cadre théorique et des outils conceptuels qu’il propose.
- Enseignant: Charpentier Isabelle
L’organisation politique des sociétés contemporaines présente trois
caractéristiques principales : elle repose sur une différenciation du
politique des autres activités sociales, elle est de type étatique et
elle est compétitive. Cette organisation, toute comme sa traduction
concrète contemporaine, la démocratie représentative parlementaire,
apparaît aujourd’hui comme « naturelle » et semble former un horizon
indépassable. Pourtant, cette organisation politique et la mise en place
des institutions représentatives n’ont pas été de soi d’un point de vue
historique : depuis l’Antiquité, elles résultent d’un processus
multiséculaire de construction et ont nécessité de longs et nombreux
combats. L’objet de ce CM/TD (assiduité obligatoire), construit dans une
perspective de sociologie historique, est notamment de faire comprendre
la place de l’acte électoral dans les démocraties pluralistes, au-delà
de la fonction explicite de désigner les représentants. D’où provient le
type de relation qu’entretient le citoyen au vote, quelles sont les
significations possibles de l’acte électoral au regard du processus de
naissance de la citoyenneté et de consécration du suffrage universel ?
Comment ont été inventées et comment se sont progressivement
transformées les règles du jeu électoral ? La citoyenneté apparaît ainsi
comme le fruit d’un long travail d’apprentissage dont l’enjeu sera
d’inventer le citoyen électeur, et d’affirmer son rôle dans le mouvement
vers la démocratie. Le cours reviendra ensuite sur les ressorts
sociologiques de la participation politique (compétence politique, «
cens caché », socialisation politique, « volatilité électorale »), mais
aussi de la non participation (non inscription, abstention intermittente
ou systématique, votes blancs et nuls), de plus en plus fréquente et
nombreuse, en vue de mieux comprendre les rapports « ordinaires » au
politique en démocratie représentative.
- Enseignant: Charpentier Isabelle